Le Silence des lendemains Théâtre du Nord Ouest Affiche

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Salle
où cet événement eut lieu :
Théâtre du Nord Ouest, 75009 Paris

Le Silence des lendemains

de Nicole Gros , mis en scène par Nicole Gros

Théâtre du Nord Ouest, Paris

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

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Le silence des lendemains ou le labyrinthe du silence peuplé de fantômes

1960 : quelque part dans une ville de province.
Quinze ans après, quels événements au juste ? Quinze ans, ce n'est pas assez pour effacer les traces des années noires.

Si les parents se taisent, que vont devenir leurs enfants ? Peut-on vivre sans passé, sans racines, sans culture ?

Comme toujours, les secrets de famille sont des abcès qui suintent.

Distribution :
- Assistante : Élise Vega Beron
- Costumes : Frédéric Morel
- Lumières : Patrice Lecadre
- Musique : Gabriel Vega Beron





Quelques critiques de spectateurs :

Note des internautes :
9/10
4,5 avec 16 critiques
Bravo
100% Bien
0% Moyen
0% Décu
0%
Plus de critiques sur Le Silence des lendemains »

WOLVILOG Inscrite Il y a 11 ans 21 critiques  
Utile: Oui Non
-rien à dire tout à voir
10/10

si vous ne l'avez pas vu ! allez-y une pièce tellement bien écrite, jouée, mise en scène ! un sujet des non dits d'après la 2ème guerre mondiale qui se termine sur une magnifique note d'espoir ! je pleurais à la fin tellement c'est bien joué ! j'espère que cette pièce sera diffusée un jour sur les écrans de télévision, elle doit toucher un grand public ! merci à Nicole Gros de l'avoir créér !
# écrit le 13/06/23


Patrick Goulet Inscrit Il y a 13 ans 3 critiques  
Utile: Oui Non
-Louanges aux comédiens
8/10

Pièce interprétée par 6 comédiens, de différentes générations, dont la qualité se révèle excellente, de telle sorte qu'on peut considérer qu'ils ne jouent pas, qu'ils n'interprètent pas leur personnage mais SONT les personnages ! L'action se situe à Limoges en 1960, soit 15 ans après la fin de la dernière guerre. Par ordre d'entrée en scène. Clara-Marie Durand EST Hélène, une lycéenne forte en thème, juive (le détail a son importance pour le sens de l'action), moquée (de nos jours, on écrirait "harcelée") par ses camarades. Elle vit cela très mal et ce, d'autant plus qu'elle prend conscience que ses parents lui cachent un secret, un secret de famille, ce qui l'amènera à se révolter, les bousculant par de violents propos réalistes. À la suite de cela, ses parents lui livreront le secret familial. On sent chez Clara-Marie Durand un fort tempérament qui devrait lui permettre d'ÊTRE de forts personnages de théâtre. Elle lance sa voix, ce qui est rare pour les jeunes comédiens : même au fond d'une grande salle, on l'entendra. Jade Lenoir EST Agnès, une autre lycéenne qui ne partage pas le comportement des harceleuses et tente de se rapprocher d'Hélène. Il s'agit d'une jeune fille de "bonne famille" (contrairement à Hélène), son père est juge. De prime abord, Hélène refuse énergiquement l'attention que lui porte Agnès mais progressivement celle-ci va "apprivoiser" sa camarade et les deux lycéennes deviendront amies (Nicole Gros, l'auteur et metteur en scène, a très bien rendu l'évolution du rapport entre ces deux personnes). Par son éducation petite bourgeoise, Agnès/Jade Lenoir est plus posée qu'Hélène, davantage mesurée et retenue. Fille unique, comme sa camarade, ses parents cultivent aussi le non-dit, si dévastateur pour l'enfant. Sous la bénéfique influence d'Hélène, elle va se rebeller mais par une froide colère maitrisée un moment, sans jamais toute fois déborder outre mesure, "éducation oblige"... Isabel de Francesco EST la mère d'Hélène, femme au foyer (comme tant d'épouses dans ces années-là), souffrant de sa condition, des tâches répétitives pour la tenue de la maison et passant le reste de son temps à attendre le retour de sa fille et de son époux. Nous le comprenons lors d'une longue scène sans la moindre parole, exclusivement par des expressions de visages et des attitudes corporelles d'Isabel de Francesco /mère d'Hélène. Les rapports tendus avec sa fille Hélène la désespère. Elle nous révèlera dans le détail la raison de sa souffrance lorsque, bien plus tard, elle se confiera enfin à sa fille. Michel Mora EST le père d'Hélène, lui aussi se trouve en butte aux propos de sa fille. Par d'imperceptibles postures et petits commentaires, on se doute néanmoins qu'il s'agit du "chef"... de famille. On en a plus tard la confirmation : son épouse le craint, il refuse qu'elle travaille (elle était couturière), il s'oppose à l'arrivée de la télévision chez lui. On ne connait pas son métier, en revanche, dès son retour du travail, Michel Mora/père d'Hélène exige de diner avec son épouse et sa fille. Il sera à l'origine de la révélation à sa fille du secret de famille. On s'aperçoit alors qu'il est un père aimant, plein de sollicitude envers sa fille Hélène. Bernard Sender EST le père d'Agnès, nous faisons sa connaissance, ainsi que de son épouse, au moment où il s'apprête à tancer sa fille. Il montre sans aucune délicatesse qu'il "commande" : interrompant son épouse sans ménagement. Il reproche à sa fille Agnès/Jade Lenoir d'être rentrée tard (alors qu'elle en avait la permission) et la blâme de délaisser les livres pour la télévision ; on s'aperçoit qu'il s'agit d'un réactionnaire, d'un homme du passé, d'un autre monde. C'est dans cette scène qu'on constate que sa fille vousoie son père (le "vous" d'une enfant en vers ses parents caractérise bien le milieu dans lequel elle vit ou survit...) et qu'on sent sourdre en Agnès/Jade Lenoir une sourde colère froide évoquée plus haut. Anne Barthel EST la mère d'Agnès – grande bourgeoise (rien que par son ton et son aspect, cela saute aux yeux) voire peut-être aristocrate ayant épousé un roturier –, jusqu'à ce jour, elle a joué l'hypocrite rôle de sa classe : soutenant son époux de juge pour défendre et préserver LA FAMILLE. Le spectateur découvre ce couple au bord de la rupture. Sous prétexte de reprocher à son mari l'indifférence et la froideur qu'il observe vis-à-vis de sa fille, Anne Barthel/mère d'Agnès décide d'une franche et ferme explication avec lui. Et là, nous sommes témoins (plutôt que spectateurs j'écris témoins, tant la scène est criante de VÉRITÉ, de RÉALITÉ), nous sommes témoins invisibles et voyeurs d'une gigantesque engueulade dans un couple de "la haute". Le juge/Bernard Sender tente de se dérober, son épouse/Anne Barthel l'en empêche presque physiquement. Oh ! là, pas d'insultes ni de mots grossiers, ce n'est pas le style de la classe, de cette classe. L'échange s'effectue à fleurets mouchetés mais leur mouche est si fine que le fleuret pénètre jusqu'à la garde. Anne Barthel et Bernard Sender habitant avec tant de vraisemblance leur personnage que nous jouissons de ce qu'enfin ce juge "prend dans le portrait". Nous apprenons qu'il fut en fonction durant l'Occupation, c'est-à-dire entre 16 et 20 ans auparavant (les magistrats devaient prêter serment à Pétain) ; qu'à la Libération, maintenu à son poste, il aurait été indulgent envers des collabos criminels. Nous n'en saurons pas davantage (contrairement au secret de famille des parents d'Hélène qui nous est révélé dans le détail), nous sommes laissés dans le flou, un peu sur notre faim par comparaison avec l'autre couple. Cependant, rien ne nous empêche de supposer, d'imaginer ; peut-être est-ce d'ailleurs le souhait de l'auteur... À la suite de cette scène Anne Barthel/mère d'Agnès va se confier à sa fille mais celle-ci, avant d'écouter sa mère, de recueillir ses paroles, explose de colère. Apaisant sa fille, la mère entonne, en français, le refrain "ma faute" concernant son indéfectible soutien qu'elle apporta à son époux dans le passé. Finalement, ne nous est pas confié grand-chose : chez ces gens-là, le dit demeure toujours enrobé de non-dit... Elle révèle néanmoins à sa fille la décision qu'elle a prise mais que je ne livrerais pas... ni le dénouement... venez donc voir la pièce... J'ai assisté à plusieurs représentations de celle-ci et, à chaque fois, chacun des comédiens a incarné son texte avec TOUJOURS LA MÊME INTONATION désirée par l'auteur et metteur en scène, Nicole Gros, LE MÊME TON. Essayez donc de répéter, ne serait-ce qu'une simple phrase d'un dialogue, en reprenant sans cesse la même inflexion de voix : vous n'y réussirez pas. Les comédiens, eux, ils y parviennent : ils SONT les personnages. Cette pièce est représentée dans la petite salle. Au premier rang, le spectateur – discrète petite souris de l'action – peut, incommensurable privilège, presque toucher les personnages, je veux dire les ÊTRES VIVANT devant lui. Au sortir du spectacle, rencontrant les comédiens, on se rend compte qu'aucun d'eux n'est dans la vie le personnage de la pièce. On est à la fois déçu et considérablement émerveillé. Ils nous apparaissent comme tout un chacun alors que 10 min auparavant, ils ÉTAIENT les personnages, preuve de leur excellence. C'est cela la magie et le mystère des comédiens de théâtre. MERCI AUX COMÉDIENS !
# écrit le 07/05/23 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


sima Inscrite Il y a 20 ans 24 critiques  
Utile: Oui Non
-Très belle complicité des actrices adolescentes
8/10

C'est une très belle découverte sur la psycho généalogie qui permet de comprendre comment beaucoup de problèmes peuvent se débloquer lorsqu'on sort des habitudes et qu'on dit non ça suffit.
# écrit le 28/04/23 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


solylevachat Inscrite Il y a 7 ans 2 critiques  
Utile: Oui Non
-HISTOIRE NOBLE ET TEXTE AFFUTÉ
8/10

Autour d'une histoire simple, avec peu d'acteurs, un texte fort et une jolie mise en scène dépouillée. L'argument est poignant et le jeu des acteurs (presque) parfait !
# écrit le 21/03/23 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Dom17k Inscrit Il y a 1 an 1 critique  
Utile: Oui Non
-Pièce poignante
8/10

« Le Silence des lendemains » Nicole GROS - Une pièce poignante à la mise en scène sobre et talentueuse. Les comédiens sont tous performants, principalement les deux jeunes actrices, Clara Marie DURAND et Jade LENOIR, qui nous plongent dans une totale émotion. Le récit est sensible, avec des comédiens sincères ; il fait se croiser la petite histoire et la Grande Histoire. Le texte a beaucoup de force et s’interroge sur la difficulté des générations à communiquer juste.
# écrit le 17/04/23


Penelope75008 Inscrite Il y a 1 an 1 critique  
Utile: Oui Non
-Belle création !
9/10

Venue dernièrement au Théâtre du Nord ouest pour une autre pièce , j'ai eu l'heureuse surprise de découvrir cette création inédite. Beaucoup d'émotion à "écouter" ce Silence. Des comédiens convaincants , sincères qui portent avec talent des mots forts, une parole poignante. Mention spéciale aux jeunes comédiennes notamment Hélène, très incarnée qui m'a bouleversée. Merci pour ce beau moment de théâtre qui mériterait d'être diffusé plus largement.
# écrit le 14/04/23


Anna Inscrite Il y a 6 ans 1 critique  
Utile: Oui Non
-Vibrant !
10/10

Les silences, les non-dits , le poids du passé et d'une lourde histoire familiale liée à la grande (Histoire.) 2 familles, 2 destins qui se rencontrent : les jeunes Hélène et Agnès vont percer les secrets et redonner vie aux absents comme aux présents. Quand la parole libère les Lendemains.. Un sujet âpre traité avec finesse ,sutilement mis en scène et magnifiquement interprèté par tous les comédiens. Jeu de lumières et d'émotions dans cet écrin noir du théâtre du Nord Ouest. Superbe !
# écrit le 27/03/23 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Andromaque Inscrite Il y a 20 ans 20 critiques 1  
Utile: Oui Non
-Une très belle création
10/10

C'est une pièce bouleversante que propose Nicole Gros au Théâtre du Nord-ouest. L'écriture est belle et la tension est palpable du début à la fin d'un spectacle très sensible où les acteurs, qui rivalisent de justesse, montrent très subtilement la difficulté qu'ont les générations à communiquer, les tabous et les traumatismes familiaux. Isabel de Francesco et Jade Lenoir sont particulièrement captivantes.
# écrit le 27/03/23


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Pour Tout public
à partir de 12 ans

Théâtre contemporain

Langue : Français
Durée : 85 minutes soit 01h25





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